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[Replay] Nuit du Photojournalisme 2024 - Paris

Retrouvez en vidéo les temps forts de l'événement

19 février 2025

La Fondation Carmignac, CatchLight et Dysturb présentaient le 9 novembre 2024 la seconde édition de la Nuit du Photojournalisme à l'amphithéâtre Saint Côme.

Célébrant l'innovation dans le journalisme visuel, la Nuit du photojournalisme a exploré des thématiques cruciales telles que les droits des femmes en Afghanistan, la vie des civils dans les zones de conflit comme l'Ukraine et la Palestine ou encore les récits des communautés dans les zones rurales de Caroline du Nord.

Kiana Hayeri et Mélissa Cornet, lauréates de la 14e édition du Prix Carmignac du photojournalisme.

Pendant six mois, la photojournaliste Kiana Hayeri et la chercheuse Mélissa Cornet se sont rendues en Afghanistan dans sept provinces pour documenter les effets du régime taliban sur les femmes et les jeunes filles, recueillant les témoignages de celles qui se voient refuser leurs droits fondamentaux, notamment l'accès à l'éducation, au travail et aux espaces publics.

À travers des photographies, des vidéos et une collaboration artistique avec des adolescentes afghanes, Kiana et Mélissa révèlent à la fois l'oppression profonde et la résilience des femmes afghanes.

Dans cette discussion, Kiana et Mélissa reviennent sur les défis liés à la documentation de ces réalités.

Anastasia Taylor-Lind et Tanya Habjouqa.

La conversation, modérée par la journaliste Laurence Cornet, porte sur la narration de longue durée, l'importance des voix locales, le bouleversement des stéréotypes et la manière dont leurs projets de plusieurs années documentent des moments de résilience et de normalité dans des régions en conflit abondamment photographiées.

Andrea Bruce, CatchLight Local Senior Fellow.

Après une décennie de reportages en Irak et en Afghanistan, Andrea Bruce a tourné son objectif vers le comté de Pamlico, en Caroline du Nord, afin de revigorer l'engagement civique local et les liens en lançant une publication de journalisme visuel qui met en lumière les expériences quotidiennes des communautés rurales.

La photographe évoque notamment l'importance des récits de ces communautés pour façonner le discours démocratique dans l'un des états les plus disputés des États-Unis.

Cristina de Middel

Cristina de Middel (Magnum Photos) étudie la relation ambiguë de la photographie avec la vérité. Mêlant les pratiques photographiques documentaires et conceptuelles, elle joue avec les reconstructions et les archétypes afin de construire des représentations stratifiées des sujets qu'elle aborde.

Amandine Lauriol

La photographe Amandine Lauriol a documenté Marzieh, une réfugiée afghane de 21 ans qui, après avoir fui l'arrivée des talibans en 2021, continue son combat pour les droits des femmes depuis la France, tout en étant membre de l'équipe de France de Taekwondo et de l'équipe olympique des réfugiés.

Tshepiso Mazibuko & Sibusiso Bheka

Les photographes Tshepiso Mazibuko et Sibusiso Bheka appartiennent à la génération « born free » (nés libres), terme désignant la génération noire née après les premières élections démocratiques non-raciales en 1994, qui n’ont jamais connus l’apartheid.

Les deux photographes, entremêlant leurs sensibilités, prennent le pouls de la démocratie sud-africaine naissante, s'interrogeant profondément sur la signification même de « born free ».